
La candidature de la CDC bien vue du conseil d'administration
Côté actionnaires et créanciers, chacun tente en ce moment d'influencer le conseil d'administration d'Orpea, ainsi que la toute-puissante administratrice judiciaire, Hélène Bourbouloux, chargée de la conciliation. Celle-ci promet une "dilution massive" à tous ceux qui ne participeront pas aux différentes augmentations de capital à venir l'an prochain. Dernier à avoir donné de la voix notamment dans Les Echos, le consortium Concert'O, formé de Mat Immo Beaune et Nextstone Capital, s'est offert les services du communicant Guillaume Foucault. C'est donc cet ancien journaliste et analyste, fondateur de l'agence Corpcom en 2014, qui donne les éléments de langage pour tenter d'imposer un plan de redressement alternatif. Ce plan B passerait par la vente d'un milliard d'actifs immobiliers et la cession de moins de dettes pour que ses clients, actionnaires à 5 %, soient moins dilués.
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est, selon nos sources, bien partie pour monter au capital d'Orpea à plus de 30 %, sans doute aidée par un allié stable comme, par exemple, un groupe mutualiste. Sa directrice de la communication, Sophie Quatrehomme, qui gère d'habitude les crises en direct, a confié il y a un mois ses notes d'argumentaire aux bons soins d'Olivier Labesse et de sa nouvelle agence Primatice (LLA du 09/12/22). Eux se permettent par journaux interposés de poser leurs conditions, comme "le changement des pratiques éthiques" de l'entreprise ou encore "l'assainissement du bilan pour ne pas viser de marges excessives". Ces leçons de bon sens ont l'air de plaire à Guillaume Pepy comme à l'ensemble du conseil d'administration, qui applaudit à l'arrivée de ce bras droit de l'Etat, rassurant pour tout le monde. Seul Laurent Guillot aurait, selon nos sources, peur de perdre un peu de liberté avec un tel actionnaire majoritaire. Le directeur général donnerait donc sa préférence à une diversité de fonds.
Justement, un consortium de fonds détenteurs de dettes, dont la société de gestion Carmignac aimerait bien prendre la tête, est sur le point de signer un contrat de communication avec Clément Léonarduzzi chez Publicis Consultants. C'est Mélusine Binder, ancienne conseillère presse au ministère de l'intérieur, responsable de la communication stratégique pour dernière campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, qui est chargée de ce dossier, chapeautée par la directrice associée en com' corporate et de crise, Stéphanie Tabouis.
Avantages de l'investissement en EHPAD et résidences seniors
L'investissement dans les Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et les résidences seniors est une option de plus en plus prisée par les investisseurs cherchant à diversifier leur portefeuille tout en répondant à une demande croissante. Voici un aperçu détaillé des avantages.
Rendement attractif
Les investissements en EHPAD et résidences seniors offrent généralement des rendements annuels nets compris entre 6 % et 7 %. Ces rendements sont souvent plus stables comparés à d'autres types d'investissements immobiliers.
Demande croissante
Avec le vieillissement de la population, la demande pour des logements adaptés aux personnes âgées ne cesse d'augmenter. Cela crée un marché en expansion, offrant aux investisseurs une opportunité stable et durable.
Avantages fiscaux
Les investisseurs peuvent bénéficier de dispositifs fiscaux avantageux tels que le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ou Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Ces statuts permettent de réduire l'impôt sur le revenu grâce à l'amortissement du bien et à la déduction des charges.
Gestion simplifiée
Les résidences seniors et les EHPAD sont souvent gérés par des opérateurs spécialisés, ce qui simplifie la gestion locative pour les investisseurs. Cela inclut la recherche de locataires, l'entretien du bien et la gestion des services.