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Article 05/01/2024

Economie. Que nous réserve 2024 ?

L'année 2023 a été marquée par une reprise économique inégale et fragile, après la crise sanitaire liée au Covid-19. Quelles sont les perspectives pour 2024 ? Quels sont les principaux défis et opportunités qui attendent la France et le monde ? Nous avons interrogé plusieurs économistes de renom pour connaître leur vision de l'avenir. Voici ce qu'ils nous ont répondu.

L'inflation, un phénomène temporaire ou durable ?

L'inflation, qui mesure la hausse du niveau général des prix, a été l'un des sujets les plus débattus en 2023. En France, l'inflation a atteint 3,4 % en novembre 2023, son plus haut niveau depuis 2012. En zone euro, elle a dépassé les 4 %, bien au-dessus de l'objectif de 2 % de la Banque centrale européenne (BCE). Aux États-Unis, elle a frôlé les 7 %, un record depuis 1982.

Cette inflation élevée s'explique principalement par des facteurs conjoncturels, liés à la reprise de la demande après le confinement, à la pénurie de certains biens et services, à la flambée des prix de l'énergie et des matières premières, et aux effets de base statistiques. La plupart des économistes s'accordent à dire que ces facteurs devraient se dissiper progressivement en 2024, et que l'inflation devrait revenir à des niveaux plus modérés.

Cependant, certains économistes craignent que l'inflation ne devienne plus persistante, sous l'effet des politiques monétaires et budgétaires accommodantes, des tensions sur le marché du travail, des anticipations inflationnistes des agents économiques, ou des changements structurels liés à la transition écologique ou à la digitalisation. Ils appellent donc à une vigilance accrue des autorités monétaires et à un resserrement de leur politique, quitte à ralentir la croissance.

L'immobilier, un secteur sous pression

L'immobilier est un secteur clé de l'économie, qui représente environ 15 % du produit intérieur brut (PIB) français et 10 % de l'emploi. En 2023, le marché immobilier a connu une forte activité, malgré la crise sanitaire. Le nombre de transactions a atteint un niveau historique de 1,2 million, et les prix ont augmenté de 6,5 % en moyenne sur un an.

Cette dynamique s'explique par plusieurs facteurs, comme la faiblesse des taux d'intérêt, qui rend l'achat plus attractif que la location, la volonté des ménages de changer de logement après le confinement, la pénurie de l'offre par rapport à la demande, ou encore la hausse du pouvoir d'achat immobilier, grâce aux mesures de soutien aux revenus.

Toutefois, le secteur immobilier pourrait faire face à des difficultés en 2024, selon les économistes. D'une part, la hausse des taux d'intérêt pourrait réduire la demande et la solvabilité des acheteurs, et peser sur les prix. D'autre part, la crise sanitaire pourrait avoir des effets durables sur les comportements et les préférences des ménages, qui pourraient privilégier les zones périurbaines ou rurales, au détriment des centres-villes. Enfin, le secteur immobilier devra s'adapter aux enjeux environnementaux, qui impliquent une rénovation énergétique du parc existant et une construction plus durable.

Le chômage, un défi majeur pour la cohésion sociale

Le chômage est un fléau social, qui affecte la dignité, le bien-être et l'insertion des personnes qui en sont victimes. En France, le taux de chômage a atteint 8,1 % au troisième trimestre 2023, en baisse de 0,7 point par rapport au trimestre précédent, mais en hausse de 0,4 point par rapport au même trimestre de 2019. En zone euro, le taux de chômage s'est établi à 7,5 %, en baisse de 0,2 point sur un trimestre, mais en hausse de 0,6 point sur deux ans.

Cette situation s'explique par les conséquences de la crise sanitaire, qui a entraîné une forte contraction de l'activité économique, notamment dans les secteurs les plus exposés, comme le tourisme, la restauration, le commerce ou la culture. Les mesures de soutien à l'emploi, comme le chômage partiel ou les aides aux entreprises, ont permis d'amortir le choc, mais n'ont pas empêché la destruction de nombreux emplois.

Les économistes sont partagés sur les perspectives pour 2024. Certains sont optimistes, et estiment que la reprise de la croissance, la levée des restrictions sanitaires, la mise en Å“uvre du plan de relance européen, ou encore la formation et la reconversion des travailleurs, devraient permettre de réduire le chômage et de créer de nouveaux emplois. D'autres sont plus prudents, et soulignent les risques de faillites, de licenciements, de découragement, de précarité, ou de déqualification, qui pourraient freiner la reprise du marché du travail.

Conclusion

L'année 2024 s'annonce comme une année charnière pour l'économie mondiale, qui devra faire face à de nombreux défis, mais aussi saisir de nouvelles opportunités. Parmi les principaux enjeux, l'inflation, l'immobilier et le chômage seront au cÅ“ur des préoccupations des décideurs publics, des acteurs économiques et des citoyens. Les économistes, qui disposent de modèles, de données et d'outils d'analyse, peuvent apporter un éclairage utile pour comprendre les mécanismes à l'Å“uvre, anticiper les scénarios possibles, et proposer des solutions adaptées.

Avantages de l'investissement en EHPAD et résidences seniors

L'investissement dans les Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et les résidences seniors est une option de plus en plus prisée par les investisseurs cherchant à diversifier leur portefeuille tout en répondant à une demande croissante. Voici un aperçu détaillé des avantages.

Rendement attractif

Les investissements en EHPAD et résidences seniors offrent généralement des rendements annuels nets compris entre 6 % et 7 %. Ces rendements sont souvent plus stables comparés à d'autres types d'investissements immobiliers.

Demande croissante

Avec le vieillissement de la population, la demande pour des logements adaptés aux personnes âgées ne cesse d'augmenter. Cela crée un marché en expansion, offrant aux investisseurs une opportunité stable et durable.

Avantages fiscaux

Les investisseurs peuvent bénéficier de dispositifs fiscaux avantageux tels que le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ou Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Ces statuts permettent de réduire l'impôt sur le revenu grâce à l'amortissement du bien et à la déduction des charges.

Gestion simplifiée

Les résidences seniors et les EHPAD sont souvent gérés par des opérateurs spécialisés, ce qui simplifie la gestion locative pour les investisseurs. Cela inclut la recherche de locataires, l'entretien du bien et la gestion des services.